Certes le temps est loin, et malheureusement les témoins de la glorieuse époque du SCAC sont de moins en moins nombreux. C’était l’époque du président Jean Ladignac quand Joséphine Baker était la marraine du club.
A ce moment là le SCAC possédait une redoutable deuxième ligne en la personne des frères Bourgès. Deux frères jumeaux Ricou et Roger, appelés « les Picamis »si Ricou nous a quitté depuis quelques années, Roger était toujours là et suivait encore le rugby avec beaucoup d’intérêt y compris quand son petit fils Adrien portait les couleurs sang et or. Roger dit « le Grand »était un grand joueur, on dit même qu’il avait été sollicité pour jouer dans un club de nationale. Il vient de nous quitter, le SCAC adresse à sa famille ses plus sincères condoléances.
En battant l’équipe de Pompadour sur ses terres, les sang et or se qualifient pour les 32 ième de finale du championnat de France.
Après la défaite face à Montignac en finale départementale on ne donnait pas cher de la peau de nos valeureux cypriotes qui devaient défier la solide équipe de Pompadour sur ses terres pour obtenir cette qualification et jouer en 32 ième de finale du championnat de France. C’était sans compter sur la capacité de cette équipe pour trouver les ressources nécessaires et savoir oublier le match qu’elle n’a pas produit lors de la finale départementale.
La rencontre n’avait pourtant pas trop bien démarré pour les riverains de la Dordogne puisque au cours de cette première mi temps ce sont les locaux qui mènent le bal avec l’ouverture du score à la 4 ième sur pénalité, mais Greg réplique dès la 7 ième pour un 3 à3. Mais contre le cours du jeu, le numéro 5 de Pompadour intercepte et va marquer, 8 à 3 à la 8 ième. Les locaux prennent alors les choses en main, dominent, échouent, puis à la 22ième, un ballon porté des joueurs de la Corrèze finit par porter le ballon derrière la ligne, essai transformé, à la 22 ième puis 18 à 3 à la 27 ième. C’est au tour de visiteurs de dominer mais ils échouent eux aussi, malgré de beaux mouvements des avants, ils sont toutefois récompensés par une pénalité de Greg, juste avant la mi-temps, 18 à 6, ce sera la score à la pause.
La deuxième mi temps démarre sur une domination cypriote, pénalité pour eux, mais Greg échoue. Nouvelle pénalité qui passe cette fois, 18 à 9 à la 47 ième. Les locaux se reprennent et dominent à nouveau produisant un bel enchainement qui aboutit à un essai sous les poteaux transformé sans problème, on est à la 49 ième le score enfle et passe à 25à 9. A la 52 ième le SCAC se reprend et enchaine une longue séquence entre les avants et les trois quart, Axel Cocatrix est à la conclusion d’un très bel essai, le score est alors de 25 à 16 pour Pompadour. Les visiteurs semblent déchainés et les trois quart multiplient les actions et dès la 55 ième, c’est Rémi Archambaud qui aplatit un nouvel essai, transformé par Greg, les cypriotes ne sont plus qu’à 2 points, 25 à 23, le match est complètement relancé. Dès la 60 ième les trois quart cypriotes dominent leurs adversaires, François Thot échoue de peu mais bénéficie d’une pénalité que transforme Greg, le SCAC prend l’avantage pour la première fois 26 à 25. Cet avantage sera de courte durée car les visiteurs sont de nouveau sanctionnés et Pompadour reprend l’avantage suite à une faute cypriote 28 à 26 pour les locaux. A la 64 ième, ce sont les locaux qui sont de nouveau sanctionnés, et le SCAC reprend l’avantage 29 à 28. A la 74 ième Pompadour échoue sur une tentative de pénalité, le score n’évolue pas, mais par contre à la 80 ième Greg passe une nouvelle pénalité sur faute des locaux, 32 à 28 pour les visiteurs. Les dernières minutes étouffantes pour les supporters des deux camps voient un ballon porté des locaux échouer sans que le ballon soit aplati. L’arbitre du jour siffle la fin de la rencontre, victoire du SCAC à Pompadour, 32 à 28.
Bravo à l’équipe, aux entraineurs Pierre et Patrice, pour cette victoire après avoir réussi à retourner une situation qui paraissait bien compromise. C’est avec grand plaisir qu’on a retrouvé la valeur collective de ce groupe et aussi quelques talents qui sont toujours là comme le grand François Toth par exemple auteur d’une prestation haut de gamme.
Rendez vous le 14 mai pour un 32 ième de finale de championnat de France.
Le mot des entraîneurs Patrice Larénie, et Pierre Masbou.
Dimanche 2 avril le SCAC jouait la finale départementale pour tenter de décrocher son troisième bouclier. Mais nos sang et or ont échoué devant une belle équipe de Montignac qui mérite le trophée, d’une part pour sa très belle saison et d’autre part pour sa prestation de dimanche, où nos valeureux sang et or n’ont pas été en mesure de vraiment inquiéter les rouge et noir. Comme le précise Patrice Larénie, les cypriotes n’ont pas réussi à marquer sur leur temps fort au cours de la première mi temps, ce qui a permis à Montignac de reprendre les choses en main au cours de la deuxième mi temps, en marquant un bel essai, et en mettant souvent les riverains de la Dordogne à la faute sur des ballons portés parfaitement maitrisés.
Bravo à Montignac et félicitations à nos sang et or d’être parvenus à ce stade, alors qu’on n’imaginait pas cela en début de saison.
A noter également l’excellente organisation de samedi pour les finales départementales de régionale 2. On n’en dira pas autant pour l’organisation de dimanche où le service de sécurité du club organisateur n’a pas su éviter les provocations inutiles et déplacées adressées aux joueurs de Saint Cyprien.